Il est dans les Groupes de Résistance de la presqu’île guérandaise le 1er mai 1943, et ce, jusqu’à son exécution [2].

Deux résistants ayant tirés sur des soldats allemands, la Kommandantur prend dix otages et annonce qu’ils seront fusillés dans les 48 heures si les coupables ne se dénoncent pas.
Jean de Neyman apporte son aide aux deux résistants pour qu’ils puissent fuir et rédige une lettre de menace de la part d’un groupe nombreux de résistants, décidé à user de représailles. « En cas d’assassinat des otages, le chef de la Kommandantur serait exécuté et tirerait sur tout soldat sortant de la ville ».
Monté sur un vélo militaire allemand, habillé en soldat allemand, il va lui-même porter cette lettre à la Kommandantur (Il parle parfaitement allemand). Il exige que le message, très urgent soit remis le soir même.
Le stratagème réussit, l’audace est récompensée, les otages libérés.