Collectif Jean de Neyman
La Résistance en mémoire

Site de recherches sur la vie de Jean de Neyman, Résistant, fusillé le 2 septembre 1944 à Saint-Nazaire (Heinlex) en Loire-Inférieure (Loire-Atlantique aujourd’hui) - France.

Mai 1946 - Inaugurations plaque et avenue
Article mis en ligne le 5 avril 2024
dernière modification le 8 avril 2024

par Patrice

À La Baule, en août 1945 est constitué un comité, le « Comité Jean de Neyman » constitué en deux groupes , le Comité d’honneur et le Comité exécutif. Le comité lance une souscription à cette date et les dons sont recueillis par le trésorier André FRITZ au 3, avenue de la Pierre Percée, ami de Jean de Neyman, ancien professeur au cours Le Cid et donc à l’époque collègue au cours le Cid entre 1940 et 1942. Par ailleurs, il est intervenant lors des conférences Arts et Lettres sur La Baule.

Les membres de la famille Jean de NEYMAN ont été consultés lors de la création du comité.
La cérémonie de dévoilement de la plaque sur la ville Sunset, au 12, avenue de la Pierre Percée, a lieu le dimanche 12 mai 1946. Différentes personnes interviennent lors de cette inauguration. André FRICK au nom du comité rappela « la vie droite, simple et bonne » de Jean de Neyman. Monsieur BARATTE, principal du collège Aristide-Briand y évoquera son cursus scolaire et ses brillantes études. Enfin, Monsieur DESMARS, commandant F.F.I. dans la poche, y rappellera « le rôle glorieux dans la clandestinité et sa tragique exécution quelques jours avant la Libération ».

Le même jour sera inaugurée une avenue à son nom à La Baule.

L’Avenir de l’Ouest
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© Archives Départementales de Loire-Atlantique.

Transcription de l’article

L’Ex-Poche a célébré avec éclat l’Anniversaire de la Victoire et de la Libération...
...et fêté le Souvenir de Jeanne d’Arc.

[...]

A LA BAULE

[...]

Le baptême de nouvelles artères

[...]
Même cérémonie dans l’avenue Pierre-Percée, devant la maison où professa Jean de Neyman, fusillé par les Allemands pour actes de résistance, M. Frick, ami personnel du jeune professeur parla au nom du Comité Jean de Neyman, et rappela
la vie simple, droite et bonne de celui qui avait, « à côté de cet élan qui, aux heures de crise, fait se dresser les grandes âmes sur un plan surhumain. cet autre héroïsme : celui des tâches inglorieuses et obscures, mais essentiellement fertiles de la vie quotidienne. »
Après lui, M. Baratte. principal du Collège Aristide-Briand, représentant le recteur d’Académie de Rennes, retraça la carrière de Jean de Neyman, ses brillantes études, son agrégation au début d’une carrière interrompu par la guerre : à sa démobilisation, ne voulant pas dépendre de l’administration vichyssoise, le jeune agrégé professe à La Baule jusqu’à son arrestation.
C’est enfin le commandant Desmars, commandant des F.F.I. dans la Poche, qui vient rappeler le rôle glorieux de Jean de Neyman dans la clandestinité et sa tragique exécution, quelques fours avant la libération.
Sur la maizon où il professa, une plaque commémorative a été apposée. Mais La Baule se devait également de lut donner le nom d’une de ses rues, Route de Guérande, tout prés du Jardin de la Victoire, une plaque a été fixée, devant laquelle des discours furent prononcés par MM, Lecontel, ancien responsable des F.T.P., et Travaillé. ami personnel de celui qui fut « juste, bon et modeste, un de ces militants à limage du Christ. »
[...]

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