« Une trentaine de personnes y ont assisté [...]. M. Gravoille, député prit la parole au nom du parti communiste. M. Guitton, député socialiste, était présent parmi l’assistance, ainsi que M. Le Guével, des services de la mairie[...] » Tel le décrit le journal Ouest-France du 16 mars 1953.
Celui de Jean était le dernier cercueil du cimetière de la Tranchée à être exhumé. Les parents, son frère et amis, ses camarades de combats, les sections communistes de Saint-Nazaire et de La Baule, l’Union des Femmes Françaises, l’Association France-U.R.S.S., la C.G.T étaient représentés. Des amis personnels de Jean, M. le Colonel Doudeuil, M. Mahé, directeur d’école à La Baule, Mlle Métairie, M. David, Mme et M. Gergaud ont accompagné le défunt [1] .
Une brève allocution de Gilles Gravoille est toutefois remarquée :
« Le combat que mena Jean de Neyman pour l’indépendance nationale et pour la liberté contre l’occupation hitlérienne, nous devons le poursuivre contre l’occupation américaine ».
Le journal Ouest-Matin du 16 mars 1953 indiquant que « s’il est vrai que le souvenir des morts soutient les vivants dans leur combat, il est certain que la mémoire de Jean de Neyman ne peut être servie que par ceux qui s’opposent à la colonisation de la France par les impérialistes américains. »
Lien(s)
- Saint-Nazaire - Cimetière. Lieu ou est inhumé Jean (sur ce site).